Nihongo

A la conférence sur le japonais qui a eut lieu a Paris ce week end, nous avons eu la présentation d'un site web qu'on pourrait qualifier de "Complet" ^^
Grosse base de données, aussi bien écrite que sonore !
Si ça peut vous aider pour les révisions ...

www.nihongo.fr

Ouaip j'ai jeté un coup d'oeil ce matin du coup, ça a l'air franchement bien, et ya encore plein de trucs que j'ai pas découvert.

=__________=

?

C'est pour débutants pour le moment ouaip mais apparement le mec qui s'en charge update régulièrement avec du contenu plus poussé, si c'est ça que vous sous-entendez (assez ridiculement d'ailleurs)

Ben perso je le trouve pas très clair ce site...
J'ai beau avoir fait du japonais pendant 2ans 1an Bon 7 ou 8 mois...
Je comprends pas tout à l'organisation, en fait il est pas très clair, les cours sont bien mais difficile d'y acceder je trouve

Je sous-entend qu'on a loupé le truc..

Il va être retransmis va! ^^ et puis Louis va nous faire un petit compte rendu de la journée, c'est Dieu qui l'a dit !

Parce que tu crois en Dieu, toi?

Ouais un petit peu fouillis c'est vrai, mais bon une fois la période d'adaptation passée ça devrait aller!

Louis go periodisto

Ouaip on écrira ça jeudi, on le postera ici tant qu'à faire

Voici le machin-résumé avec un style de pisse-copie qui va bien, pondu avec la non-assistance de Guillermo (high five dude), pour ceux que ce colloque eskellent intéressait mais ont raté (hahem ;) )


Samedi 15 fut une journée particulièrement douce pour un mois de Novembre. Au diable la météo propice aux ballades : mon camarade et moi avons décidé de nous enfermer dans les sous-sols de l'École Normale Sup' pour assister au colloque « Le Japonais, c'est possible », organisé par les états généraux de l'enseignement du japonais en France à l'occasion du 150ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Pour l'évènement, d'éminents personnages étaient réunis, parmis lesquels son Excellence l'Ambassadeur du Japon en France, Jean-François Sabouret – sociologue directeur de recherche au CNRS et reconnu comme étant l'un des plus grands spécialistes du Japon et des Japonais –, et de nombreux professeurs de japonais en lycées ou à l'université ; quelque chose de japonais s'est invité ce jour-là dans la prestigieuse école française.

Les conférences du matin étaient, pour la plupart, orientées autour du thème de l'enseignement de la langue japonaise, ainsi plutôt destinées aux professeurs mais néanmoins intéressantes pour les étudiants japonisants, puisqu'elles nous ont donné un aperçu de ce qu'il en est de l'autre côté du miroir. Nous avons choisi d'assister à la conférence « Les nouveaux programmes de Japonais langue vivante » dirigée par Jean Dieu, professeur à l'Université d'Orléans, et Lionel Mérand, professeur au lycée La Fontaine à Paris. Nous sommes sortis avec une meilleure connaissance des méthodes d'enseignement de la langue, dès le collège (en LV1, ce que nous avons découvert et qui nous a surpris) mais surtout de leurs enjeux. Dehors, nous avons eu une discussion avec une professeur de lycée qui nous a parlé des problèmes qu'elle rencontrait, comme la grande majorité de ses collègues, vis-à-vis de l'Education Nationale, notamment au niveau de leur statut (reconnaissance de diplôme) et de la suppression du CAPES de japonais, nous donnant ainsi un avant-goût d'un des sujets qu'allait aborder Emmanuel Lozerand à la grande conférence de l'après-midi, « Le Japon : pays d'avenir ».

C'est justement vers 14 heures, lorsqu'une voiture plus luxueuse que la normale – euphémiserons-nous – a déposé un homme qui devait être l'ambassadeur du Japon, que nous nous sommes dirigés vers les sous-sols très modernes de l'ENS. Dans un amphithéâtre finalement pas aussi grand que nous l'aurions imaginé, ni que les organisateurs l'auraient espéré : beaucoup de personnes sont restées debout au fond de la salle ou assises dans les marches, certaines n'ont pas pu entrer. Tous, en tout cas, avons été terrassés par la chaleur !

La conférence a débuté (si ma mémoire ne me trahit pas) par un discours de l'ambassadeur, dans un français impeccable, rappelant à l'assemblée les relations fortes qu'entretiennent entre eux le Japon et la France depuis maintenant 150 ans, tant sur le plan des échanges diplomatiques que culturels. Le représentant du ministre de l'éducation – autrement plus plaisant que l'"officiellement officiel", s'est-on d'ailleurs accordés à dire – a pris la suite pour nous parler très politiquement de l'importance des échanges franco-japonais (« échanges » au sens large) et des efforts entrepris par le gouvernement depuis sa mise en place en vue de favoriser l'enseignement du japonais en France. Prétendus efforts qui, plus tard dans l'après-midi, furent réfutés par Emmanuel Lozerand, professeur à l'INALCO, dans une parenthèse corrosive adressée aux « hautes sphères de l'État » : il a souligné l'urgence avec laquelle il fallait supprimer les multiples freins à l'enseignement du japonais en France, causés par le désintérêt des politiques à l'égard de la langue, alors même que l'attrait pour le Japon, pour sa culture ou son économie n'ont jamais été aussi forts en France – brisant par là même bien des préjugés sur le soi-disant éclatement de la bulle japonaise. S'en est suivie la prise de parole de Jean-François Sabouret, qui a dressé un rappel bref mais prenant de l'histoire du Japon et de son ouverture au monde ; enfin, Yatabe Kazuhiko a pris le micro pour nous parler des cultures – ou « sous-cultures » (à lire entre des dizaines de guillemets, selon ses propos) – émergeant depuis quelques décennies au Japon, comme les mangas ou la J-pop, qui trouvent un public de plus en plus large et intéressé en France.

Après cela, une pause a permis à tout le monde de prendre l'air et nous avons pour notre part été contraints de partir pour ne pas rater le train. Nous avons donc malheureusement manqué la conférence « Travailler avec le japonais » qui semblait être une des plus intéressantes pour nous, puisque rassemblant des personnes du monde de l'entreprise. Nous comptons donc sur les médias présents ce jour-là pour mettre à disposition leurs vidéos et comptes-rendus (normalement disponibles sur canal-u.com, mais il n'y a toujours aucune trace du colloque une semaine après...).

En définitive, ce colloque a été l'occasion pour nous de voir comment les choses se passent au-delà des salles de classe. De voir à quel point l'enseignement du japonais a du chemin à faire en matière de reconnaissance, et pourquoi il la mérite. De voir, enfin, que si le Japon est un pays d'avenir, le japonais est particulièrement indispensable à notre participation à l'aventure japonaise. En quatre mots comme en mille, donc : le japonais, c'est possible.








Assan Cehef. C'est possib'.

Ahah le wordfilter

Du japonais, des Nuls, de l'humour, de l'amour inter-racial, un français impeccable.
Je bande.

Louis. je t'aime, Louis. je te veux.

J'avoue ! merci :')

Si j'ai bien tout compris les officiels nous disent que des efforts sont faits pour enseigner le jap mais les profs sont en voie d'extinction ?

C'est inquietant tout ca... J'espere pour les generations futures qu'elles pourront se saouler au japonais autant voire plus que nous !

Les profs sont en voie d'extinction dans le sens où ils sont de moins en moins bien reconnus, ou qu'on leur supprime leurs statuts. Pourtant il y a de plus en plus de gens aspirant à être prof de jap, c'est donc là que ça bloque. On veut les décourager, apparement.

tous ça à cause de ces connards de chinois

Pour ceux que ça intéresse

Pim (John)

pam (Lozerand)

poum, peut-être la moins intéressante des trois vidéos (beaucoup de blabla politique, meme si l'ambassadeur sort des trucs intéressants), mais bon on est dessus vers le début o//. Vous avez déjà vu des zombies de loin ? En espérant qu'il n'y ait pas de zoom plus loin dans la vid, parce que ça suit une nuit blanche.

Yeahhh merci !

ouiii ^^ merci merci merci !

UUN

Yaaay merci!
Han il a trop la classe John!